Kemitek obtient un brevet canadien pour des résines thermodurcissables à base de cardanol

Toujours ayant en tête la nécessité de trouver des alternatives aux ressources pétrolières, le développement de résines biosourcés pour la fabrication de matériaux plastiques, de composites, d’enduits ou d’adhésifs continue de faire l’objet de recherches intensives. Les domaines d’applications se multiplient: boitiers et pièces d’équipements électroniques, emballages, matériaux de construction, mobilier, pièces d’automobiles, de train, d’avion!

Les raisons derrière cet intérêt constant pour les matières biosourcées sont multiples :

  • diminution de l’empreinte carbone
  • principes d’économie circulaire
  • positionnement marketing différencié
  • respect de normes de construction
  • diminution des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs
  • rareté / coût de la matière pétrolière d’usage

Le marché des matériaux est en rapide évolution et les possibilités offertes par les développements technologiques sont de plus en plus applicables et commercialisables.

Kemitek est activement impliqué dans la recherche de nouveaux matériaux biosourcés. Nos travaux dans le domaine nous ont permis de développer de nouveaux prototypes de résines vinylester, époxy et polyuréthane présentant des contenus en matières renouvelables élevés (entre 50 et 90%). C’est un travail de longue haleine, mais nous avons déjà développé des applications commerciales dans différents domaines!

Développement récent – brevet canadien

Kemitek et ses partenaires de recherche ont récemment obtenu confirmation d’un brevet canadien sur sa technologie de résine renouvelable fabriquée à partir de dérivés d’éthers de glycidyle de cardanol. Celui-ci vient s’ajouter au brevet américain déjà obtenu pour la technologie de résine hybride vinylester sans styrène (fiche technique). Le cardanol est un lipide phénolique résiduel issu de la production de noix de cajou. Voilà donc une belle façon de valoriser un résidu industriel!

Brevet canadien sur la technologie de résine vinylester à partir de cardanol

Ce n’est qu’un des plus récent exemples de résine biosourcée nouvellement disponibles! Si vous avez un intérêt pour le développement de résines biosourcées, n’hésitez pas à nous joindre!

Thetford Mines, le 23 juin 2020 – Les Centres collégiaux de transfert de technologie affiliés au Cégep de Thetford, soient le Centre de technologie minérale et de plasturgie (CTMP) et Oleotek, changeront de nom et d’image corporative dès le 1er juillet prochain.

Le CTMP devient Coalia

Le Centre de technologie minérale et de plasturgie (CTMP) s’appellera désormais Coalia. La directrice du centre, madame Annie Rochette, explique qu’un changement était devenu nécessaire puisque le Centre a élargi son champ d’expertise aux matériaux avancés depuis 2013. « Notre nouvelle image corporative est une fierté pour nous et s’inscrit dans l’évolution du centre. Notre mission est de soutenir les entreprises québécoises des secteurs de la technologie minérale et de la plasturgie dans leurs efforts d’innovation. Nous offrons également des services de recherche appliquée et d’assistance technique en lien avec les matériaux avancés. Notre ancien nom ne reflétait aucunement cette expertise. Ce changement permet d’éviter la confusion avec l’acronyme CTMP et assure la modernisation de notre image, qui fut créée en 1984. Ce changement marque définitivement un tournant dans l’histoire du Centre.»

Selon madame Rochette, « COALIA évoque le travail collaboratif et le partenariat : il met en lumière la coopération avec les clients et la recherche de solutions. Le « Co » est le préfixe latin signifiant « avec » tandis que « alia » réfère à « allier, alliage, alliance », qui illustre la complémentarité des expertises que l’on retrouve chez Coalia. De plus, le nouveau nom est court, évocateur et simple à retenir ».

Oleotek devient Kemitek

Selon David Berthiaume, directeur général chez Oleotek, un changement de nom s’imposait également compte tenu de l’élargissement de la mission du centre en 2016; passant de l’oléochimie industrielle vers la chimie verte et le pilotage de procédés.

« Le fondement du changement de nom est de mieux refléter notre mission à la suite de son élargissement et d’être mieux reconnu par un plus grand nombre d’entreprises ayant des besoins d’innovation dans le secteur de la chimie. C’est ainsi qu’Oleotek deviendra Kemitek. Nous avons opté pour ce nom puisqu’il est plus évocateur du secteur d’activité de notre centre est plus facile à associer aux thèmes de la chimie verte et de la mise à l’échelle de procédés ».

 

« Kemi » vient du grec et signifie « chimie », tandis que « tech » représente tout le volet innovation et développement technologique qu’offre ce centre de recherche à ses partenaires.